Ressources du Congo

Beauté Congo - Entretien avec Vincent Kenis & Césarine Sinatu Bolya - 2015

4 Septembre 2015 , Rédigé par Fondation Cartier pour l'art contemporain Publié dans #Curiosités & Saveurs locales, #Echappées artistiques

BEAUTÉ CONGO – 1926-2015 – CONGO KITOKO
BEAUTÉ CONGO – 1926-2015 – CONGO KITOKO

BEAUTÉ CONGO – 1926-2015 – CONGO KITOKO
11 juillet › 15 novembre 2015
Commissaire généra : André Magnin

Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.

« La conception du parcours musical pour l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko est une première pour nous. Depuis plus de trente ans, notre intérêt pour la musique congolaise nous a conduits vers divers projets dont la production et la diffusion de disques, la collaboration et la promotion de talents inouïs, l’étude de milieux inextricablement liés à la musique comme la mode ou encore l’activité d’associations très influentes sur le plan culturel et politique. Pour cette exposition, nous nous sommes inspirés des oeuvres de l’exposition, sélectionnées par André Magnin, pour illustrer la synergie d’esprit et d’énergie entre les mondes de la musique et ceux de l’art. Si certains liens entre des chansons et des oeuvres ont été pensés de manière libre et subjective, la plupart se sont souvent présentés à nous de façon évidente par la similitude des titres et des thèmes abordés – la SAPE, la « zaïrianisation » et « le recours à l’authenticité », la question de l’exil ou encore la vie domestique. La Sape de JP Mika illustre ainsi une mythologie popularisée par Papa Wemba, figure majeure de la musique populaire congolaise ; Ata Ndele Mokili Ekobaluka, le titre d’une toile de Monsengo Shula, reprend les paroles du refrain d’une chanson emblématique de l’indépendance ; le couple de Skol Primus de Moke évoque les chansons publicitaires comparant la compétition entre ces deux marques de bière à une rivalité amoureuse. »
Vicent Kenis et Césarine Sinatu Bolya

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