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RDC : les motifs d'invalidation de 6 candidats à la présidentielle

29 Août 2018 , Rédigé par Zamba Synkin Publié dans #Echos de la vie quotidienne Congo & Diaspora, #Focus sur le mal Congolais, #Carte blanche à

Thembo Kash (dessin)
Thembo Kash (dessin)

Comme tous les signaux s'accordent à le montrer, la RDC devenue pays de la misère avance à grands pas vers des périodes des turbulences. Les dernières annonces détonantes de la CENI, s'apparentant à un "catalogue à la Prévert", préfigurent le scénario selon lequel la perspective de la tenue des élections apaisées, libres, transparentes et crédibles le 23 décembre 2018 n'est qu'une vue de l'esprit. Nous y reviendrons longuement, en temps utile.

Mais, pour l'heure, nous vous proposons de relever factuellement les motifs que la CENI a invoqués pour déclarer "irrecevable" la candidature de chacun des six prétendants suivants, à la magistrature suprême :

  1. Jean-Pierre Bemba se voit reprocher d'avoir été condamné par la CPI : pour subornation de témoins dans une affaire toujours en cours. Autrement dit, pour la Kabilie, subornation rime avec corruption!
  2. Antoine Gizenga ne peut rester en lice pour "défaut de qualité de signature". Les mauvaises langues chuchotent que l'on a fait des choses pour le patriarche "à l'insu de son plein gré". Comprenne qui pourra! Ah, le poids des ans, quand tu nous tiens ! C'est bien dire que "la vieillesse est un naufrage".
  3. Samy Badibanga se trouve pris en flagrant délit de gourmandise. En effet, il est de notoriété publique que l'ex-locataire de la Primature a toujours un faible pour les frites belges au détriment des bananes plantains. D'où ce verdit de la CENI : le progressiste n'est plus Congolais d'origine mais détient la nationalité congolaise par "acquisition"!  
  4. Adolphe Muzito est victime de la guéguerre entre son nouveau parti l'UREP et le PALU dont il tente de s'émanciper, via des tribunes dont l'écho n'a jamais dépassé le microcosme kinois. 
  5. Jean-Paul Moka a l'âme d'un comptable, qui marche à pas comptés dans l'arène politique congolaise. Si bien qu'il n'a pas déposé sa caution non remboursable. Du moins la CENI n'en a pas trouvé trace après la date butoir !
  6. Marie-Josée Mpunga Mputa a, comme le progressiste, péché par gourmandise. Mais, rien n'a filtré sur son péché mignon. Galanterie de la CENI oblige!

 

 

Les motifs d'invalidation de 6 candidats à la présidentielle (à télécharger et archiver)

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